us et coutumes du randonneur/pélerin et autres sujets humains

us et coutumes du randonneur/pélerin et autres sujets humains

En direct de Veselay ce soir, j’apprends que TF1 viendra filmer demain matin la bénédiction des pélerins à la Basilique….. qui sait, peut-être un nouveau thème de télé – réalité va -t-il voir le jour bientôt ?
Je suis super heureuse et je me sens incapable de vous en transmettre les raisons ou les déraisons. La vie est belle, un point c’est tout.
Sans transition, la réponse du concours : Valérie a gagné, c’était bien la réponse A, bravo, tu as d’ailleurs reçu en colis la paire de chaussures de marche inutile. Bien essayé Julie mais il y avait un choix à faire…. on ne peut tout garder dans son sac, c’est la vie !
Je souhaitais donc rédiger un article sur les pélerins et les randonneurs… Le seul hic c’est qu’à par moi, je n’ai rencontré aucun(e) marcheur(se) en « activité » depuis mon départ.
Quelques remarques cependant, alimentées par les étapes du soir et par ma précédente expérience sur les chemins en 2012 :
– Une rencontre entre « marcheurs » a cette principale caractéristique de s’intéresser uniquement au chemin : t’es partie d’où, tu vas où ?. Les discussions et récits d’expériences s’enchaînent à partir de là. La simple identité de « marcheur » occupe toute la scène. C’est inhabituel et très reposant.
– Le randonneur classique suit en général les marquages blancs et rouges (les photos je vous les ajouterai ultérieurement) des GR, tandis que le pélerin (de Compostelle) se fie aux marquages jaune et bleu, avec une coquille stylisée. C’est la seule différence notable. La spiritualité, la quête du sens ou de soi, interpelle chacun, au-delà des dogmes laïcs ou religieux dont se parent les uns ou les autres.
– Autre point commun, le plaisir d’un bon verre de rouge ou de bière le soir, après la douche. (un, c’est le minimum)
– J’ai croisé un vieux monsieur dans un village : « Ha bravo, les scouts, c’est bien ! »
– Une habituée de la randonnée m’a interpellée lorsque je quittais Sens. Nous papotons quelques instants (voir plus haut, vous venez d’où….). Son regard se pose alors sur mes orteils à l’aise dans leur sandale. « Vous marchez avec çà ! non mais ce genre de sandale, on les met le soir, pour reposer ses pieds après la marche ! »
Non mais c’est quoi ce rituel d’enfermement. Au prétexte que les pieds sont des alliés précieux, les marcheurs les sur-protègent, les sur- emballent dans des chaussures fermées jusqu’à produire ampoules et champignons qui ne sont ni éclairantes ni comestibles.
Evidemment, en bonne sociopathe qui se respecte, sublimant ses pieds, je prône la sandale. Et pourquoi mes pieds n’auraient-ils droit au bien être que le soir, après avoir bien marché ?
– Autour d’un verre de Pouilly, à Chaumont, soirée délicieuse chez Anne et Nicolas. Anne, tes espoirs de revenir un jour vivre dans une ferme avec des animaux et des chambres d’hôtes ont croisé mes souvenirs vécus en un point de bonheur incontournable : celui des plaisirs culinaires. Une cuisine emplie d’odeurs et de victuailles, des armoires pleines de conserves et confitures maison, savamment empilées par couleurs et thèmes ; plaisirs de la cueillette des fruits et légumes du potager, grandes tablées si conviviales, plats simples mais chaleureux…. C’était tellement agréable d’évoquer tout celà, et de pouvoir l’évoquer sans regrets ni nostalgie, tellement bon de sentir quelqu’un, toi, en phase dans ce bonheur là de la cuisine ordinaire et généreuse à la campagne.
– Pensée pour Mireille et Hélène en traversant Barbison (en forêt de Fontainebleau) Un an auparavant, nous étions toutes trois dans un bar, là, en terrasse, tandis que Jean-Claude courait comme un fou (c’est à dire comme courent les sportifs)
 
Je vous salue toutes et tous, désolée pour l’absence de photos (pas la patience) et les pensées éparpillées…. c’est de plus en plus difficile au fil des kilomètres de conserver une pensée bien structurée.
Je pense à vous
Vous pouvez me suivre sur :

2 Replies to “us et coutumes du randonneur/pélerin et autres sujets humains”

  1. Rien à dire, ou trop qui me vient ! Je choisis donc de garder le silence, il est parfois bien préférable aux mots.
    Je pense à toi.

    1. Enigmatique commentaire…. tu as l’art de ménager le suspens ma chère nièce ! je t’aime fort