Itinéraire
Cherbourg, dans la presqu’île du Cotentin, est le « pays » où je suis née et où j’ai fait mes premiers pas. C’est important pour moi de débuter ce voyage en terre connue, sur le sentier des douaniers tellement magique à mes yeux, qui me conduira jusqu’au Mont Saint Michel.
Un parcours ne se construit pas au hasard. J’ai besoin d’imprimer les premiers pas de cette itinérance sur mes pas de petite fille et d’adolescente pour mesurer le chemin parcouru et celui qui se présente à moi.
Du Mont Saint Michel je rejoindrai Saint Jacques de Compostelle, en Espagne, mais je prévois une escale de quelques jours à Bordeaux pour fêter les 30 ans de mon fils aîné, début septembre 2017.
J’ai précédemment marché sur les chemins de Compostelle et j’en connais « l’état d’esprit ». N’étant pas allée jusque Saint Jacques, ce choix d’étape me paraissait évident.
De Saint Jacques, je rejoindrai Lisbonne, au sud du Portugal, début novembre.
J’ai choisi de rejoindre ensuite Toulouse en bus ou co-voiturage. La traversée de l’Espagne et surtout des Pyrénées en Novembre, me paraît peu judicieuse.
Les mois d’hiver, de décembre 2017 à mars 2018, seront consacrés à la découverte de l’Italie et de la Grèce.
Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Slovaquie, Autriche, République Tchèque, Pologne sont ensuite au programme, suivis des pays Baltes : Lituanie, Lettonie et Estonie. Je prévois d’arriver fin septembre 2018 à Tallinn, en Estonie.
Si les conditions climatiques le permettent, j’espère ensuite passer un peu de temps dans la région des lacs, au sud de la Finlande, avant de rejoindre par Ferry Lübeck, en Allemagne.
Le chemin de retour jusque Cherbourg longera donc les côtes des Pays-Bas, de la Belgique et du Nord de la France. Cette fin de parcours en automne/hiver me permettra d’affronter bourrasques, pluies et froid, mais je sais apprécier la beauté des tempêtes. Il me semble aussi que la perspective de rentrer au chaud dans ma famille, atténuera la difficulté à quitter le rythme de marche.
Je consacrerai plusieurs articles de mon blog à préciser les chemins choisis pour chaque pays. L’important ici était de vous en résumer les grandes lignes.
Tracer ce parcours m’a permis de structurer mon voyage, de faire des choix, de lui donner un cadre qui tienne compte des réalités climatiques et topographiques.Ce cadre théorique s’ajustera nécessairement au regard de la pratique, en fonction des aléas de la route, de mes humeurs changeantes, des lieux et personnes rencontrés en chemin. Prévoir un trajet n’aurait aucun sens pour moi s’il devait se restreindre à en programmer toutes les étapes. Le chemin se construit aussi en marchant, en accueillant l’inconnu.